Ostende - Direction Musée Ensor
en ce jour d'anniversaire de papy bernard,
nous décidons de gagner le centre à pied pour la visite du Musée Ensor, célèbre peintre ostandais que nos amis Danièle et Bernie nous ont fait connaître
rien de plus facile, il suffit de longer la plage par la promenade Albert
malgré les grands immeubles sans charme qui la bordent, cette longue et large promenade maritine est un lieu très animé
Les galeries royales, se dressent le long de la digue de mer entre le chalet royal et l'hippodrome Wellington : elles devaient permettre au roi et à ses hôtes de se rendre à l'hippodrome sans être incommodés par la pluie ou le vent.
La Villa Maritza de style Belle Epoque, était, au début des années 80, le dernier vestige d'une période faste où Ostende était aussi convoitée que Venise, rappelle le journal De Morgen. La villa a été construite en 1885 sur un projet de l'architecte Antoine Dujardin. La quasi-totalité de son oeuvre ostendaise a été démolie et remplacée par des bâtiments sans âme en béton avec vue frontale ou latérale sur la mer.
vagues qui dansent
la chute des containers dans un rouge fluo hideux
nous arrivons près du Musée Ensor
James Sidney Edouard, baron Ensor, né le 13 avril 1860 à Ostende et mort le 19 novembre 1949 dans cette ville, est un artiste peintre, graveur et un anarchiste belge. Ensor adhère aux mouvements d'avant-garde du début du XXᵉ siècle, et laisse une œuvre expressionniste originale
James Ensor est entré dans l'histoire en tant que peintre de masques. Mais il est bien plus que ça.
il était incontestablement le plus grand moderniste belge
L’œuvre de James Ensor met en évidence les aspects souvent grotesques des choses, reflétant une vision du monde radicale, sarcastique voire insolente. Ses obsessions et ses peurs jouent un rôle manifeste dans les traits qu’il attribue aux objets utilitaires et aux revenants. A partir des années 1880, les masques dominent son inspiration ; ils renvoient au carnaval, au monde « anarchique » où les rapports sociaux sont démontrés par l’absurde. Les personnages masqués et les squelettes qui grouillent dans une atmosphère de carnaval font de James Ensor le père d’un monde imaginaire et fantastique qui annonce le surréalisme.
En 1888, l'année de sa rencontre avec Augusta Boogaerts, qu'il surnomme la Sirène et à qui il écrira 250 missives platoniques, il peint son "Entrée du Christ à Bruxelles", ainsi que "Les masques raillant la mort".
C'est à Ostende que le père de James Ensor, un anglais cultivé, rencontre sa mère, une petite bourgeoise locale dont la famille possède une boutique de souvenirs et de curiosités. Le magasin fait vivre la famille d'Ensor et le futur peintre grandit dans ce décor de "coquillages, dentelles, poissons rares empaillés, vieux livres, gravures, armes, porcelaines de Chine, un fouillis inextricable d'objets hétéroclites" (lettre de James Ensor à Louis Delattre, 4 août 1898).
Peintre génial et visionnaire, il aborde tous les sujets : scènes de genre, natures mortes, portraits et surtout autoportraits, paysages, masques et squelettes ont fait sa réputation. Il domine de son audacieuse modernité tout l'art belge et figure parmi les précurseurs, au même titre que Van Gogh ou Gauguin.
Célibataire et anarchiste de conviction, ayant expérimenté toutes les techniques picturales mais très décrié en tant que peintre, James ENSOR voit cependant son œuvre reconnue au XXème siècle. Désormais surnommé « le prince des peintres », il est anobli et reçoit la Légion d’honneur. Le portrait de James ENSOR orna les billets de 100 francs belges…
Mal à l’aise face à ce revirement de l’opinion en sa faveur, James ENSOR abandonne la peinture et consacre la fin de sa vie à la musique !
une pause s'impose ......
petit réconfort au chaud
bon anniversaire papy bernard