Vietnam- indigo
poignet droit cassé depuis le 23 septembre dernier, je n'ai donc pas de nouveaux travaux à vous présenter.
de retour à la maison, le poignet droit plâtré j'ai sillonné le Vietnam du Nord au Sud durant ces quinze derniers jours.
au nord, entre LAO CAI et SAPA, aux portes de a Chine, j'ai rencontré les minorités ethniques : Hmong noirs, Giay et Dao rouges
chaque soir les montagnes s'enroulent de brume alors que les paysans regagnent leurs maisons de bois accrochées aux collines
Dans la vallée, encore plus qu'ailleurs, le port du costume ethnique n'est pas une tradition pour les objectifs des touristes mais la vraie tenue de tous les jours.
l'indigotier
et
mon amie du jour, elle m'a tenue compagnie toute la journée
Les deux communautés les plus importantes sont les Hmong noirs et les Dzao rouges.
Les premiers sont aussi appelés les Hmong indigo à cause de leurs costumes dans toutes les nuances de bleu, du presque noir au bleu délavé, qu'ils teignent avec des décoctions de feuilles... d'indigo ! Sinon, ils font plutôt dans la sobriété !
Le bleu indigo véritable est à l'origine produit à partir de plantes, soit cultivées en Europe comme le pastel des teinturiers ou guède, soit, à partir de l'établissement des empires coloniaux au xviie siècle, cultivées en Afrique ou en Asie et appelées indigotiers. On extrait la substance colorante de la feuille, fermentée et hydrolysée, pour obtenir une substance incolore qui, oxydée, donne un pigment insoluble, utilisé dans les beaux-arts. Pour la teinture, on utilise la forme incolore, et l'oxydation, donnant la couleur, s'effectue sur la fibre. Ceci se passe dans la cuve, c'est pourquoi on appelle aussi l'indigo teinture à la cuve
le bleu indigo véritable